Face à un Real Madrid très diminué offensivement (Bale, Benzema et James Rodriguez absents, Modric remplaçant), le PSG a été au niveau de son adversaire ce mercredi au Parc des Princes, concédant un 0-0 plutôt logique.
Les occasions ont été très peu nombreuses, et le sérieux affiché défensivement par les deux équipes a littéralement empêché le match de s’enflammer. Mais comment pouvait-il en être autrement, se demande Pierre Ménès, quand on voit le PSG marcher très souvent en championnat pour s’imposer sans forcer son talent. Pour le consultant de Canal+, le champion de France ronronne trop en Ligue 1 et ne sait donc plus hausser son niveau de jeu dans les grands matchs.
« Au final, ce 0-0 entre le PSG et le Real aura apporté autant d’enseignements qu’il aura posé de questions. La « théorie de l’interrupteur » chère à Duga - il n’est pas possible de jouer en marchant en championnat et d’élever son niveau de jeu en Coupe d’Europe - s’est plus ou moins vérifiée sur ce match. En première période notamment, que les Parisiens ont jouée de façon très timorée. Étouffés au milieu et dans l’incapacité de porter le ballon devant, les champions de France ont pratiquement fait jeu égal pendant la première demi-heure, avant de subir la loi du Real dans le dernier quart d’heure (…).
D’un point de vue comptable, ce nul est évidemment problématique pour la première place du groupe. Maintenant, l’an passé Paris avait battu le Barça 3-2 en poule, ça n’avait pas changé grand chose à la hiérarchie finale. Je pense aussi que Blanc va devoir demander à son équipe un peu plus d’intensité en championnat. Même si le PSG peut se contenter de jouer à 30% pour gagner certains matchs, il va falloir qu’il fasse plus pour être dans le tempo lors de matchs de ce calibre », a expliqué un Pierre Ménès qui fait bien évidemment référence au match retour où le PSG va devoir, à l’extérieur et face à une équipe plus compétitive, hausser sérieusement son niveau de jeu.