Mbappé n’a pas respecté l’accord, le PSG va frapper

Mbappé n’a pas respecté l’accord, le PSG va frapper

En conflit avec le président Nasser Al-Khelaïfi, Kylian Mbappé a mis le Paris Saint-Germain en demeure de lui payer les sommes non versées, soit un total annoncé à 100 millions d’euros. Mais de son côté, le club de la capitale campe sur ses positions et assure que l’attaquant français n’a pas respecté leur accord passé l’été dernier.

C’est loin d’être terminé entre le Paris Saint-Germain et Kylian Mbappé. Les deux parties ne seront plus liées à partir du 1er juillet, mais le conflit qui les oppose risque de durer bien au-delà. Comme révélé par L’Equipe vendredi, l’attaquant en fin de contrat a mis le club francilien en demeure de lui régler les sommes non versées. Le Français, en froid avec le président Nasser Al-Khelaïfi, n’a pas perçu ses deux derniers salaires ainsi que d’importantes primes. Le tout pour un montant total estimé à 100 millions d’euros selon le quotidien sportif.

Le Paris Saint-Germain a en effet bloqué ces versements suite à l’accord passé l’été dernier. Afin de réintégrer le groupe, Kylian Mbappé, mis à l’écart après avoir annoncé son intention de ne pas prolonger, s’était engagé à abandonner des primes. Une manière de compenser un éventuel départ libre. Sauf qu’il s’agissait d’un accord oral sur lequel le Parisien serait revenu en constatant son changement de traitement en début d’année civile. Quoi qu’il en soit, la loi semble de son côté. Mais d’après les informations de Marca, le Paris Saint-Germain, qui estime le montant dû nettement inférieur à 100 millions d'euros, ne compte pas en rester là.

Le PSG ne lâche rien

Le club va tenter de prouver l’existence de cet accord, notamment en rappelant la déclaration de l’international tricolore en janvier dernier. « Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties », avait confié Kylian Mbappé. On apprend aussi que le Paris Saint-Germain peut s’appuyer sur le témoignage de personnes présentes lorsque l’attaquant a assuré qu’il ne partirait pas libre. En attendant les suites de cette affaire, les discussions se poursuivent entre les deux parties. Et les dirigeants parisiens ont prévu de débloquer l’argent une fois l’accord trouvé. Pas sûr que la justice valide ce plan.