Le divorce est brutal et violent entre le Paris Saint-Germain et Kylian Mbappé. L'annonce de l'absence de l'attaquant français pour la tournée au Japon et en Corée du Sud a provoqué un séisme et deux côtés, on est désormais déterminé à faire plier l'autre camp. Au point même que Nasser Al-Khelaifi et Kylian Mbappé ne se parlent plus.
L’avion du PSG s’est posé à l’aube ce dimanche à Tokyo, et des supporters attendaient les joueurs du club de la capitale comme si de rien n’était. Cependant, il est clair que l’absence de Kylian Mbappé pour les matchs de préparation fait plus parler que la visite des champions de France. Vendredi soir, c’est via un communiqué de presse laconique que l’on a appris que le numéro 7 ne faisait pas le voyage, et depuis, c'est le silence total. À en croire Le Parisien, ce n’est pas Nasser Al-Khelaifi qui a prévenu Kylian Mbappé de sa décision de ne pas l’envoyer avec le groupe au Japon et de le pousser dans le loft mis en place à Poissy. Et pour cause, les deux hommes ne se parlent plus du tout.
Al-Khelaifi et Mbappé sont fâchés à mort
Un an après la fête organisée juste avant le dernier match de la saison de Ligue 1 pour célébrer la prolongation, à priori jusqu’en 2025, de Kylian Mbappé, le divorce est total entre le président qatari du PSG et celui dont il a récemment dit qu’il était « le meilleur joueur du monde. » Une situation totalement surréaliste s’est mise en place et rien n'indique que tout cela va bien se finir. « Toute communication directe avec le joueur ne s’effectue que par courrier interposé ou par le biais d’intermédiaires, qui auraient été mandatés pour se faire le relais entre la direction et le joueur. Ce qui, en football comme ailleurs, n’est jamais bon signe », explique le quotidien francilien, qui ne voit pas réellement tout cela va se finir, les deux parties étant persuadées d'avoir raison et n'ayant donc aucune intention de céder.
Voir cette publication sur Instagram
Il est vrai qu'après avoir laissé les stars du Paris Saint-Germain faire tout et n'importe quoi sans rien dire, Nasser Al-Khelaifi a brutalement changé d'attitude, le Père Noël qatari se transformant en Père Fouettard. Lionel Messi a été la première « victime » de cette révolution, le septuple Ballon d'Or ayant été contraint de faire une pathétique vidéo d'excuse après un aller-retour non autorisé en Arabie Saoudite, alors qu'il y a quelques mois, il avait quitté un entraînement dont il jugeait qu'il était ennuyeux sans aucune sanction. De quoi faire rire jaune Jean-Baptiste Isaac, directeur adjoint du journal francilien.
« Le président qatarien, qui a juré de remettre de l’ordre après avoir tant cédé à ses stars, espère avoir le dernier mot. Comme souvent, en alignant des dizaines de millions d’euros. Il a face à lui un clan soudé (…) Ce coup de menton après tant de laxisme apparaît comme un aveu de faiblesse. Les quinze jours de sanction, finalement réduits à sept, infligés à Lionel Messi au printemps, après une absence à l’entraînement, avaient démontré la fébrilité des dirigeants qatariens », fait remarquer le journaliste, qui n'est pas le seul à se demander si Nasser Al-Khelaifi est réellement l'homme qu'il faut pour diriger un club comme le Paris Saint-Germain. Mais, proche de l'Emir du Qatar, NAK ne semble pas concrètement en danger.