Ce dimanche, Blaise Matuidi va probablement disputer son 62e match de la saison. Jamais mis au repos par Carlo Ancelotti, jamais blessé, toujours présent physiquement et utilisé en permanence par Didier Deschamps chez les Bleus, le milieu de terrain parisien épate par sa régularité et sa fraicheur même en ce mois de juin. A l’approche de la rencontre face au Brésil, Didier Deschamps a reconnu qu’il allait voir avec l’ancien stéphanois s’il se sentait capable d’enchainer encore un match ou non, et la réponse est déjà toute trouvée pour Matuidi.
« Impossible ! Quand on joue le Brésil, je ne pense pas (il sourit). Moi, je n’ai jamais eu la chance d’affronter cette équipe. Je pense qu’il pourra poser la question aux vingt-trois, pas un seul ne lui dira qu’il se sent fatigué, même s’il ne faut pas mettre le groupe en difficulté », a confié dans L’Equipe le joueur parisien qui avoue avoir, à un moment de sa carrière, privilégié sa fluidité et sa tonicité, à un aspect plus musculeux régulièrement constaté chez les joueurs à son poste.
« Je me suis posé cette question. Mais je me dis que, finalement, ça ne sert à rien de prendre du volume. J’ai la crainte de perdre en agilité. J’ai une force, c’est jaillir. Je n’ai pas envie de perdre ça. En début de saison, Nick Broad (décédé depuis) m’a beaucoup aidé à ce niveau-là. Il me disait d’avoir un certain régime alimentaire, même si on pouvait parfois s’autoriser quelques écarts. L’idée était de privilégier les féculents au déjeuner, de manger un peu de viande le soir pour l’apport en protéines. Nick m’a aussi conseillé de ne pas trop surcharger le petit déjeuner alors que c’était mon petit défaut. Moi, j’aimais tout ce qui est Chocapic, etc. Il a équilibré ma journée d’un point de vue nutritionnel. Cela a stabilisé mon poids, à 73,5 kilos, mon poids de forme », a expliqué un Blaise Matuidi qui à 26 ans va entrer dans la dernière année de son contrat au PSG.