Entre les problèmes de supporters du PSG et le retour des Parisiens dans le Nord pour la première fois depuis l’affaire de la banderole, Gervais Martel aimerait plutôt parler de foot.
Le président lensois n’est pas homme à polémique. Il s’est d’ailleurs désolidarisé du Maire de Lens, qui avait déclaré assez maladroitement que les Parisiens « n’étaient pas les bienvenus à Lens ». Alors, la banderole « anti-ch’tis » de la finale de la Coupe de la Ligue 2008, même si ce sera la première fois que les Parisiens reviennent dans l’Artois depuis cet incident qui avait tant fait parler, Gervais Martel l’a déjà oubliée.
« Oui, c'est la première fois que le PSG revient... Mais moi, j'attends surtout Paris pour faire un gros match. On ne va pas parler sans arrêt pendant cinquante ans d'une banderole. Ce qui a été fait est regrettable, très regrettable, mais c'est un match de foot. Donc on va accueillir Antoine Kombouaré et ses joueurs avec beaucoup de plaisir. J'espère que c'est un match qui va se jouer sur le rectangle vert, avec un bon niveau et du spectacle. On ne va pas se remémorer des choses qui ont déplu, même si on les garde en tête. La notion de vengeance ne fait pas partie de mon vocabulaire », a lancé le dirigeant du RC Lens, qui n’a donc pas hésité à embrayer pour évoquer la situation sportive des deux équipes, assez surprenante dans la déception pour les Parisiens selon Martel.
« J'imaginais mon équipe à ce niveau-là, peut-être pas Paris... On a attaqué la saison avec beaucoup d'humilité, on savait que ça n'allait pas être facile. Et ça s'est vérifié au début du deuxième tiers du Championnat, lorsqu'on a connu un passage à vide. Quant au PSG, il n'est pas à sa place. Il est capable de faire de très gros matches, notamment à l'extérieur comme à Lyon (1-2). C'est une équipe capable du meilleur comme du pire, et qui aura à cœur de se battre par rapport à ce qui s'est passé dimanche dernier face à l'OM (0-3) », a rappelé le président nordiste, pour qui le principal reste le terrain et la réussite dans l’opération maintien.
