Le 28 juin 1998, Laurent Blanc inscrivait le but en or qui qualifiait l’équipe de France pour les quarts de finale de la Coupe du monde face au Paraguay, le tout dans une position d’avant-centre. Un but à l’image du profil de défenseur central porté vers l’avant qu’il incarnait. Quelques années plus tard, « Le Président » est devenu entraîneur et n’a pas perdu son goût pour le jeu offensif. En témoigne sa préférence pour la formation en 4-4-2 qu’il a longtemps privilégiée à Bordeaux et qu’il a tenté de mettre en place au Paris Saint-Germain. Et comme à ses belles années, Blanc n’interdit pas à ses défenseurs d’aller créer le surnombre en attaque, à l’image de Marquinhos déjà buteur à deux reprises en Ligue des champions.
« L’apport de Laurent Blanc ? Tout entraîneur a son importance, dans la victoire, la défaite. C’est un technicien qui incite ses défenseurs centraux à marquer des buts, a confié le Brésilien en conférence de presse. Mes buts ? Je ne m’y attendais pas, c’est merveilleux et j’espère que ça va continuer. J’avais cette anxiété à retrouver le terrain, alors marquer trois buts, ce n’était pas prévu. Le plus difficile depuis mon arrivée ? Je suis arrivé serein, j’ai été bien accueilli par le staff et les joueurs, c’est important pour un joueur d’avoir cette tranquillité. Ainsi tout va en s’améliorant avec le temps. » Pour rappel, le latéral Maxwell avait inscrit le but égalisateur à Marseille avant que Marquinhos n’obtienne le pénalty décisif.