Marquinhos demande au PSG de « ‍voir la vérité en face ‍»

Marquinhos demande au PSG de « voir la vérité en face »

En bien mauvaise posture avant de recevoir le Bayern Munich pour le compte de la 5e journée de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain garde quand même de grandes ambitions en C1.

Mardi prochain, sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich, le club de la capitale française jouera une grande partie de son avenir européen. Relégué à la 25e place de la nouvelle phase de ligue de la coupe aux grandes oreilles, soit en dehors des places qualificatives pour les barrages, Paris n’a plus le droit à l’erreur. Déjà tombé face à Arsenal en octobre (0-2) et plus récemment contre l’Atlético de Madrid au Parc (1-2), le PSG doit ramener des points de son déplacement sur la pelouse du Bayern, qui n’est pas non plus dans une bonne position. Dos au mur, les hommes de Luis Enrique n’auront de toute façon pas le choix s’ils veulent continuer à ambitionner de remporter la Ligue des Champions en 2025. Cela reste en tout cas la volonté de Marquinhos, le capitaine du PSG.

« Le PSG est sur le bon chemin »

« Gagner la Ligue des champions ? On va essayer tous les ans. Il faut y croire. C'est le terrain qui parle. On a vu comment c'est très difficile, une saison est longue, cette compétition est exigeante. Le PSG est dans le bon chemin pour aller le plus loin et aller combattre avec les grands. Dès cette année ? Mes coéquipiers sont pour moi toujours les meilleurs au monde. Mon club est toujours le meilleur au monde. On peut faire de belles choses. Mais il faut voir la vérité en face, on a désormais que des finales à jouer en Ligue des champions, car on est en difficulté au classement. On se sent un groupe soudé, un groupe fort. On va se battre pour tous nos objectifs », a lancé le défenseur brésilien sur RMC Sport. 

En affichant une ambition élevée, Marquinhos ne va en tout cas pas dans le même sens que son président Nasser Al-Khelaïfi, qui estime que remporter la C1 n’est « pas un objectif » cette année pour le PSG. Une manière aussi d’enlever de la pression au groupe de Luis Enrique avant le match capital contre le Bayern.