Tenu à l’écart du groupe professionnel du Paris Saint-Germain depuis l’été dernier, Peguy Luyindula multiplie les recours contre ses dirigeants, histoire de pouvoir de nouveau s’entraîner avec ses coéquipiers. Lassé de voir que ce dossier n’avance pas, il doit passer mercredi devant le Conseil des prud’hommes, et réclame d’autre part 6ME pour harcèlement, le PSG ayant adressé un courrier aux clubs de L1 et L2 pour évoquer son cas.
Dans l’Equipe, l’attaquant du club de la capitale a décidé de vider son sac, faisant de graves reproches aux dirigeants parisiens sur leur attitude à son encontre. « Moi, je leur ai écrit, je leur ai demandé plusieurs fois pourquoi j’étais dans cette situation, j’ai fait des procédures. J’ai les preuves. On est en face de gens qui ne disent pas la vérité. Ils sont clairement de mauvaise foi (…) C’est un mélange d’incompétence, de volonté de nuire... je ne sais pas mais je me pose des questions. Est-ce qu’il y a vraiment quelqu’un dans ce club qui décide, qui dit : “Ça suffit, c’est quoi ces bêtises ?” J’entends aussi les dirigeants dire beaucoup de choses. Mais regardez, Beckham, Tévez, Pato, ils ne les ont pas ramenés. Ils ont dit qu’ils allaient me donner mon argent et me libérer, mais là aussi rien ne s’est passé. Est-on en face de gens qui disent la vérité ?, se demande Peguy Luyindula, qui veut faire de son affaire un combat au bénéfice des footballeurs. Je défends des valeurs et ce ne sont pas celles du foutoir, ni la loi du plus fort et du plus riche. Celui qui ne sait pas que le footballeur est une marchandise qu’il faut faire fructifier se trompe. Mais on n’a pas le droit de harceler. On est en république, pas dans un royaume avec expropriations arbitraires et droit de cuissage. Le football ne doit pas être une bulle avec ses propres coutumes. »