Pour l’attaquant parisien, la mauvaise passe actuelle du PSG ne tient à rien. Le match à Marseille de dimanche pourrait ainsi bien servir de déclic.
Une performance de premier choix au Vélodrome, comme cela aurait pu être le cas face à Lyon ou Nancy dernièrement, et les Parisiens sauveraient presque un début de saison en forme de montagnes russes. Néanmoins, la situation actuelle et la série de trois pris en cinq matchs ajoute de la tension avant le déplacement au Vélodrome. Peguy Luyindula, qui porte presque le poids de l’attaque du PSG à lui tout seul, avoue essayer de ne pas s’en soucier.
« Ça reste un match à part pour nous les joueurs. On a tous envie de le jouer. C'est un match excitant, avec beaucoup d'ambiance. Ce genre de matches, ça blesse plus de les rater. Mais on n'a pas ressenti d'atmosphère particulière entre nous. Ce serait une mauvaise idée d'y aller avec la pression ou la tension, on essaie de l'évacuer au maximum. Je ne ressens pas de pression ou de tension, mais peut-être qu'elles vont monter au fur et à mesure », a reconnu l’ancien marseillais, qui se doute que le fait que l’OM joue un match décisif à Zurich ce mercredi permet aussi d’évacuer de faire monter trop tôt la pression médiatique autour du match.
Pourtant, Marseille ou pas, le PSG n’aura pas le choix pour cette rencontre s’il veut encore croire au podium et ne pas s’enliser dans le ventre mou. Luyindula rappelle que cela ne se jouera de toute façon pas à grand-chose. « On était bien parti, on a gagné des matches en marquant beaucoup de buts, et puis on a eu un petit frein. Il faut que ça reparte. Est-ce que ce sera un déclic, c'est prématuré de le dire. Dans le foot, ça va et ça vient. On a été freiné dans l'enchaînement des victoires qu'on faisait, pas par rapport à la qualité du jeu. Contre Lyon, on s'est fait remonter à 1-1, et contre Nancy on n'a pas marqué le deuxième but qui nous aurait fait gagner. Avec quatre points en plus, le discours aurait été différent », a rappelé l’attaquant du PSG, qui espère désormais en arrêter avec les regrets éternels après les rencontres, et ce dès dimanche face à l’OM.
