Dans l’ombre de Guillaume Hoarau et Mevlut Erding, Peguy Luyindula a bien du mal à se faire sa place au sein de l’attaque du Paris Saint-Germain. Mais dans l’Equipe, le buteur met clairement les pieds dans le plat, estimant qu’Antoine Kombouaré était beaucoup plus tolérant avec ses coéquipiers, qu’avec lui. Notamment lorsqu’ils ont connu un très gros passage à vide en terme de réussite. Et Luyindula de se demander les motifs de ce traitement, sans toutefois vouloir aller au clash avec son entraîneur.
« Les raisons qui font que cette hiérarchie n’a jamais été ébranlée, il faudrait les demander à l’entraîneur. Peut-être qu’il n’avait simplement pas envie de me faire jouer. C’est son droit. Moi, j’ai toujours voulu me révolter, notamment à travers mes entraînements. Mais ce n’est jamais allé au-delà. Et puis, il y a des choses que je saisis mal. La saison dernière, à la trêve, on sort d’un premier semestre quasiment identique à celui de cette saison, à deux points près. J’y avais grandement participé, au point de me blesser en janvier 2010 et d’être opéré, deux mois après, pour la première fois de ma carrière. Mais on dirait que tout ça ne compte pas. On dirait que les points récoltés en 2009 tombaient du ciel. Et que ceux pris en 2010 résultent d’un PSG extraordinaire... C’est étrange, constate l’attaquant du Paris Saint-Germain, niant toutefois fermement le fait qu’il ait mal parlé à Antoine Kombouaré en apprenant qu’il ne jouait pas la demi-finale de la Coupe de la Ligue. À un moment donné, on a le droit de se dire : “Ça me soûle, j’ai contribué à amener l’équipe jusqu’en demi-finales, et là, je ne joue pas...” Oui, j’étais déçu de ne pas jouer. Mais je n’ai manifesté ni colère ni rage. Il y a des propos que je n’ai jamais tenus au coach.»