Diego Lugano et Javier Pastore ont beaucoup déçu dans le choc face à Marseille ce dimanche soir. Le défenseur uruguayen et le milieu de terrain argentin étaient très attendus, le premier pour sa rage de vaincre communicative dans les grands matchs, et le second pour répondre présent dans les grands rendez-vous comme il l’avait promis avant le match. Mais Lugano s’est montré souvent dépassé, mal placé et également toujours aussi peu à l’aise techniquement dans les relances, même s’il est quelque peu repris en fin de match. Son entraineur a toutefois eu du mal à cacher sa déception pour un joueur qui était censé sonner la révolte parisienne dans ce déplacement délicat.
« Lugano connait les gros matchs ? Faut croire que oui. Il a gagné la Copa América, il est le capitaine de sa sélection. Il a beaucoup d’expérience mais contre Marseille, ce n’était pas l’expérience qui manquait mais la détermination, du cœur dans les duels. Mais on n’a pas existé dans les duels, dans l’impact et on n’a pas été capables de répondre au défi physique que nous a imposé Marseille. Dans ces conditions, c’était difficile. Eux, ils ont fait le match qu’il fallait, avec de la rage, de la grinta, du physique. Bravo à eux. Nous, on a été naïfs », a déploré Antoine Kombouaré, qui a tout de même effectué un geste fort pour tenter de réveiller ses troupes en faisant sortir un Javier Pastore transparent et maladroit à l’heure de jeu, sans toutefois en rajouter sur le dos de l’Argentin.
« Quand vous perdez les duels, vous reculez, vous doutez et tout est compliqué. On n’a jamais sous-estimé Marseille mais on arrivait avec la première défense, la deuxième attaque. On a eu du mal à poser notre jeu. Pastore ? Il n’y a pas que lui, mais c’est une performance collective. Tout le monde est concerné et tout le monde doit balayer devant sa porte », a demandé l’entraineur parisien, qui sait que rares sont les joueurs parisiens, à part peut-être Jallet et Sissoko, à pouvoir éviter les critiques sur ce match.