Samedi soir, Lyon et Lille ont montré qu'ils se plaçaient comme de véritables prétendants au titre de champion de France en se montrant solides à l'extérieur. Le PSG, qui tentera d'en faire de même ce dimanche soir au Parc des Princes face à Brest, n'en figure pas moins un favori du championnat et quand Jérémy Ménez est amené à choisir les deux plus grands rivaux du club de la capitale cette saison, son temps de réflexion n'est pas bien élevé.
« Lyon et Lille. Je ne peux pas juger Claude Puel (entraîneur de l’OL de 2008 à 2011), mais on sentait les Lyonnais sous tension la saison dernière. Là, ils semblent plus libérés et ça se ressent dans leur jeu. Les Lillois, eux, ont gardé la même ossature, donc ils seront là, a analysé l'attaquant parisien dans les colonnes de l'Equipe, avant d'expliquer que le nouveau statut du PSG pouvait amener le club tout en haut de l'Europe et permettre au football français de prendre une toute autre envergure. Ce PSG, c’est aussi une chance pour tout le football français. Paris peut tirer la L1 vers le haut, élever le niveau et les ambitions des clubs du pays. En Europe, le PSG a toujours eu une bonne image. Les regards changent, son pouvoir d’attraction est plus grand. Paris, c’est une belle ville, un beau club. On en parle parfois lors des rassemblements des Bleus. Tous les joueurs de l’équipe de France qui évoluent à l’étranger savent l’importance de ce club.»