Saint-Etienne a dominé le PSG dans un match accroché (1-0) et se sort de la zone rouge. Les Parisiens quittent le podium.
Une compo stéphanoise chamboulée
Sollicités par le lointain déplacement à Tel-Aviv cette semaine, les Stéphanois avaient décidé de faire tourner leur effectif pour la réception pourtant capitale du PSG. Laurent Roussey plaçait ainsi Matsui, Payet, Feindouno et Gomis sur le banc, laissant Gigliotti et Ilan mener l’attaque des Verts. Un pari osé qui allait presque s’avérer fatal d’entrée de jeu lorsque sur un centre au cordeau de Céara, Hoarau ne parvenait pas à trouver le cadre du gauche alors que le but était grand ouvert devant lui (4e). Une occasion qui avait le don de réveiller des Stéphanois désireux de repartir du bon pied. Le virevoltant Dabo se chargeait de remettre les siens dans le droit chemin. Vainqueur de son duel tout en vivacité face à Giuly, le défenseur stéphanois prenait sa chance de 25 mètres et envoyait un missile en direction de la lucarne de Landreau, qui ne pouvait qu’effleurer le ballon (1-0, 14e). Les Verts, libérés, se concentraient sur la conservation du ballon, tandis que Matuidi réalisait la performance de mettre Makélélé sous l’éteignoir.
Hoarau inefficace
Après le repos, les Parisiens tentaient bien de réagir, à l’image de Paul Le Guen qui faisait entrer tour à tour ses cartouches offensives. Kezman, Luyindula et Pancrate arrivaient pour prêter main-forte à Hoarau, mais l’attaquant parisien était dans un jour sans. Au cours d’une fin de match qui sentait le K-O, l’ancien havrais manquait complètement son dribble sur Viviani, sorti à sa rencontre, alors que le chemin du but était ensuite complètement libre (77e). Malgré sept minutes d’arrêt de jeu et une forte pression sur la fin, jamais les Parisiens n’allaient parvenir à revenir au score. Ils devaient donc se contenter d’une courte défaite qui les repoussent désormais à la 7e place du classement.
Après la rencontre, Laurent Roussey affichait clairement la fierté d’avoir remporté les trois points dans un match aussi tendu. « On a entendu beaucoup de choses sur le groupe, mais cela venait de l’extérieur. Je peux vous assurer qu’il vit bien. On a senti de la sérénité aujourd’hui, et la victoire n’est pas volée. De plus, on a fait tourner l’effectif ce qui permet d’impliquer tout le monde. Vue la qualité de jeu proposée ces dernières semaines, je savais qu’on était sur le bon chemin. Après ce sont toujours des détails qui font que vous gagnez ou pas un match », a analysé l’entraîneur stéphanois.
Guillaume Comte