La présentation du trophée de champion de France du Paris Saint-Germain a tourné court lundi soir place du Trocadéro, alors que les forces de l'ordre ont été débordées par l'ambiance électrique qui régnait dans le XVIe arrondissement de la capitale. Et difficile de démêler le vrai du faux, entre supporters innocents, ultras venus revendiquer la « Liberté pour les ultras », et casseurs venus en découdre avec le service de sécurité. Alors que tout a été entendu depuis lundi soir, les « ultras, anciens abonnés, ex-pensionnaires du Parc », ont tenu à se dédouaner des incidents, en publiant un communiqué.
« Les anciens abonnés du PSG n’ont pas, et n’ont jamais envisagé de nuire à la célébration du titre, même s’il est amer à nos yeux. Certains de nous étaient là, pacifiquement et ont fait des appels au calme par le biais de leurs mégaphones. Sans succès. Les ultras ne sont pas des casseurs. Nous, ex-pensionnaires des virages du Parc des Princes, boycottons le stade et les produits du club depuis la présidence du sinistre Robin Leproux. Or, regardez les images que les médias ont diffusées en boucle : les casseurs arborent pour la plupart les maillots que nous refusons de porter. Ce n’était pas nous. Par le passé, nous nous sommes invités au Parc des Princes, en nombre, sans incident. Nous avons organisé des manifestations dans Paris (où nous étions près de 2 000 supporters historiques), sans incident. Nous avons déjoué les mesures liberticides prises à notre encontre, sans incident. Pourquoi, d’un coup aurions-nous changé de stratégie ? », peut-on lire dans un communiqué. Depuis l'application du plan Leproux, la direction du PSG n'a jamais réactivé le dialogue avec cette partie de son public.