Le 27 février dernier, une bonne partie du public du Parc des Princes sifflait pour la première fois Zlatan Ibrahimovic, moins en réussite qu'en début de saison. Le Suédois a répondu, d'abord sur le terrain en réalisant un doublé face à Nancy samedi dernier (2-1), puis en zone mixte en assurant : « C’est étrange [d'être sifflé] au regard de ce que les supporters avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien ». Selon son biographe David Lagercrantz, qui a écrit le livre «Moi, Zlatan Ibrahimovic», les critiques renforcent simplement l'attaquant du PSG.
« Il est habitué aux sifflets et aux huées des supporters. Ca ne le blesse pas. Au contraire, ça le motive. Ca le pousse à dire : « Vous allez voir la prochaine fois, je vais vous en mettre plein les yeux, assure-t-il avant d’entrer plus dans le détail. Ce n’est pas nouveau pour lui et ce n’est absolument pas le genre de joueur qui a besoin d’être aimé par le public, par les autres. Il a tellement été détesté par le passé. La revanche, c’est son moteur. Quand les gens le détestent ça le pousse à mieux faire, à être meilleur et à leur prouver que c’est un grand joueur », a estimé le biographe de Zlatan Ibrahimovic dans les colonnes du 10 Sport. Avec 28 buts inscrits toutes compétitions confondues avec le PSG cette saison, le Suédois est plus que jamais le meilleur buteur du club de la capitale.