Dimanche soir, l'Olympique de Marseille recevra le Paris Saint-Germain pour un match très attendu et qui sera important pour les deux clubs pour des raisons opposées. Tandis que l'OM sait qu'une victoire face au PSG rapportera trois points qui vaudront de l'or dans la course au podium, Paris fera un pas de plus vers le titre, ce qui est la priorité du club de la capitale. Avant ce duel des frères ennemis du football français, René Malleville se réjouit de voir que l'escalade verbale connue dans le passé, laquelle était souvent génératrice de gros problèmes, était terminée. Cela n'empêche cependant pas l'emblématique fan de l'OM de fulminer contre l'interdiction de déplacement des supporters du Paris Saint-Germain.
« Le match de dimanche est d'une importance autrement plus cruciale que la rencontre de Montpellier ! Non pas parce que c'est le PSG ! Absolument pas, perdre contre eux ne sera pas une honte si nos joueurs se montrent à leur avantage ! Personnellement, je ne vois dans une victoire contre le PSG, que 3 points de plus, c'est tout ! Fini les merdes entre supporters d'il y a pas très longtemps ! Fini les médias qui étaient là pour exacerber ces rencontres appelées connement "le Classico" ! M'en bat les couilles de gagner ou de perdre contre eux ! Si nous gagnons, nous marquerons les esprits, si nous perdons, nous ne ferons jamais que comme les 19 autres équipes de L1! Mais surtout, si nous gagnons, nous engrangerons 3 précieux points ! Et je profite pour tacler la Ligue, la FFF, et toute cette clique d'incompétents qui gèrent notre football ! Vous voulez organiser l'Euro, et vous vous chiez dessus de quelques centaines de Marseillais à Paris ou vice versa, quelques centaines de Parisiens à Marseille ? Mettez vous le feu bande d'incompétents et d'inutiles ! Tant que vous serez aux commandes, le foot français sera à la dérive ! Les vieux cons cravatés cigare au bec, c'est fini, place aux jeunes bordel de merde ! », balance, dans son blog sur Le Phocéen, un René Malleville qui ne comprend pas l’attitude des autorités et le dit à sa façon.