La première conférence de presse de Laurent Blanc en tant qu’entraineur du PSG laissera une impression très mitigée. L’absence de Leonardo s’est bien évidemment faite remarquer, puisque le directeur sportif a toujours été présent lors des grandes annonces faites par le club de la capitale. Interrogé à ce sujet, Laurent Blanc semblait déjà tomber des nues. « Vous me posez la question de son absence, je n’en sais rien. Il y a le président, on m’a demandé de m’asseoir là face à vous, et je me suis assis », a lancé le nouvel entraineur du PSG, qui n’a pas été ménagé par les journalistes, avec notamment des questions sur ses affaires extra-sportives, et ses comptes supposés en Suisse, auxquelles il n’a pas voulu répondre. Mais il faut dire que les informations ont été particulièrement rares lors de cette présentation, puisque le champion du monde 1998 a avoué que son staff technique était loin d’être complet et que les discussions n’étaient pas terminées à ce sujet (voir article).
Inévitablement, l’ancien sélectionneur des Bleus a été interrogé par le choix du PSG de le prendre, presque par défaut après avoir sollicité une dizaine d’entraineurs avant lui. Pas de quoi en prendre ombrage pour Laurent Blanc. « La date a été tardive, mais le plus important c’est qu’elle soit là. Souvent dans ma carrière je n’ai pas été le premier choix, mais l’important au final, c’est d’être choisi. Après, il faut arrêter de parler du passé, il faut penser au présent et à l’avenir », a confié le nouveau technicien du PSG, qui n’a pas ouvert la moindre porte en ce qui concerne le marché des transferts, les postes à pouvoir ou les renforts envisagés. « Permettez-moi d’attendre un peu pour parler des transferts, c’est un peu tôt et il y a encore beaucoup de choses à voir », a ainsi confié Laurent Blanc, avant de répondre de manière assez surprenante sur les objectifs fixés par le club.
« On n’en a pas vraiment parlé avec le président, mais je peux vous les dire tout de même. Le club a été champion et en quart de la Ligue des Champions, l'objectif est de faire encore mieux. C’est la loi des grands clubs », a fait savoir le champion du monde 1998, qui a pesé chaque mot avant de finir son exercice par un mot d’encouragement à Carlo Ancelotti, son prédécesseur au PSG.