Ces derniers jours, plusieurs grandes villes françaises ont pris la décision de boycotter la Coupe du monde de football au Qatar.
Marseille, Bordeaux, Nancy ou encore Reims ont décidé de faire l'impasse sur les festivités autour de la Coupe du monde au Qatar. Par conséquent, ces villes françaises n’installeront pas de « fan-zone » et d’écran géant afin de suivre les matchs du Mondial au mois de novembre prochain. Au cours des dernières heures, Paris a rejoint la liste des villes boycottant la Coupe du monde au Qatar. Une information assez insolite quand on sait que le Paris Saint-Germain est précisément détenu par l’Émir du Qatar. Un paradoxe que Vincent Duluc n’a pas manqué de souligner sur son compte Twitter. « Globalement, quand même, on dirait qu’il est plus facile de boycotter la Coupe du monde que de refuser l’argent du Qatar » a publié le journaliste dans un tweet plein d'acidité et qui a forcément fait beaucoup réagir. Directeur adjoint de la rédaction du Point, Florent Barraco a quant a lui remis une petite couche à ce sujet.
Le boycott de la ville de Paris fait réagir
Globalement, quand même, on dirait qu’il est plus facile de boycotter la Coupe du monde que de refuser l’argent du Qatar.
— vincent duluc (@vincentduluc) October 4, 2022
« Petite info comme ça : le PSG appartient au Qatar, Qatar Airways est son sponsor maillot, Qatar National bank, Aspetar et beIN Sports sont sponsors et le Camp des loges s’appelle désormais Ooredoo (marque qatarienne de telecom) ! Oups » a publié le journaliste, mettant en avant le double discours de la ville de Paris vis-à-vis du Qatar. Face au boycott de la ville de Paris, le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi n’a pas encore réagi. Mais nul doute que du côté de l’Emir et des dirigeants qataris du Paris Saint-Germain, on ne doit pas vraiment apprécier ce qui est en train de se mettre en place en France avec ce boycott de plus en plus assumé de la Coupe du monde. Nul doute que les dirigeants du PSG apprécieront très moyennement que la ville de Paris ait officiellement suivi le mouvement en annonçant qu’il n’y aura pas de fan-zone et d’écran géant dans la capitale afin de suivre -au minimum- les matchs de l’Equipe de France au Qatar. Un boycott dont la portée et le courage sont toutefois à relativiser, car les écrans géants en pleine ville au mois de décembre auraient coûté très cher, en argent et en énergie. Désir de sobriété énergétique, populisme ou véritable engagement politique pour les droits de l'homme, le débat est ouvert...