Malgré la défaite à Dortmund (1-0) en demi-finales aller de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain reste confiant avant le match retour mardi. Un état d’esprit tout à fait normal pour Pascal Dupraz, persuadé que les Parisiens se baladeront au Parc des Princes.
« On va gagner ». Interpellé par un jeune supporter, Luis Enrique a répondu de manière catégorique. L’entraîneur espagnol assure que le Paris Saint-Germain battra le Borussia Dortmund en demi-finales retour de la Ligue des Champions mardi, six jours après la défaite à l’aller. Rien d’étonnant pour Pascal Dupraz qui comprend l’état d’esprit du coach parisien.
📽️🇪🇸 Luis Enrique sur le match retour face à Dortmund :
— Le Meilleur du PSG (@LMDPSG) May 4, 2024
« On va gagner ! » ❤️💙 pic.twitter.com/W22lB0EfVV
« Il faut qu'un sportif ait confiance en lui, a commenté le consultant de RMC. Avoir confiance quand tu es joueur ou entraîneur du PSG alors que tu es en demi-finales de Ligue des Champions face au Borussia Dortmund, ce n'est pas un crime de lèse-majesté. » Pourtant, un possible excès de confiance a peut-être coûté cher au Paris Saint-Germain en Allemagne la semaine dernière.
« Plutôt que de prendre les Allemands de haut, j'ai plutôt envie de parler d'une peur de gagner, a analysé l’ancien coach de l’AS Saint-Etienne. Car le PSG se dit, peut-être, que c'est la bonne année pour gagner la Ligue des Champions. Je n'ai pas trouvé les Parisiens égaux à ce qu'ils faisaient depuis le début de saison à l'extérieur. Peut-être qu'ils ont joué petit bras. » Pour le chroniqueur des Grandes Gueules du Sport, ce scénario ne se répètera pas au Parc des Princes.
Aucune inquiétude pour le PSG
« C'est presque naturel que tous les acteurs du PSG, et tous ceux qui le suivent, considèrent qu'ils sont favoris contre Dortmund, même si c'est le deuxième club allemand, le rival ancestral du Bayern Munich, c'est un stade incroyable et une ambiance merveilleuse et ce n'est pas gagné d'avance. Mais je pense que Paris a fait son devoir même si on les espérait meilleurs peut-être mais ils sont toujours en course. Vous verrez, quand il y en aura quatre au fond des filets des Allemands, les débats sembleront futiles », a prédit Pascal Dupraz.