En désaccord avec la politique du Paris Saint-Germain, Javier Tebas n’a jamais épargné le club francilien. Mais les récents changements opérés par les Parisiens incitent le président de la Liga à atténuer son discours.
Javier Tebas et le Paris Saint-Germain dans le même camp, on n’aurait pas misé là-dessus il y a encore quelques années. Le patron de la Liga se tient pourtant aux côtés du champion de France en titre dans sa lutte contre la Super Ligue. De là à imaginer que l’Espagnol soit devenu le meilleur ami du président parisien Nasser Al-Khelaïfi…
Javier Tebas, le président de la Liga, confirme que le Real Madrid est en pole pour engager Kylian Mbappé. Et sans avoir besoin de vendre le moindre joueur pour rester financièrement dans les clous https://t.co/PudoJeCUqR pic.twitter.com/gGh2styHJA
— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 23, 2024
« (Rires) Non, a tempéré Javier Tebas en répondant à L’Equipe. Il faut savoir quand mener chaque bataille. Mes problèmes avec Al-Khelaïfi, je les mets en stand-by. Ce dont rêve Florentino Pérez, c'est que j'ai des affrontements avec deux personnes : Al-Khelaïfi et Ceferin (président de l'UEFA). Je ne vais pas le faire. Ce qui ne veut pas dire que je suis d'accord avec tout ce qu'ils font. »
Si le président de la Liga calme le jeu avec le Paris Saint-Germain, c’est aussi parce qu’il constate un léger changement de politique chez les Parisiens. « Ces derniers mois, je vois que le PSG évolue avec une ligne plus adéquate, a-t-il remarqué. Ce n'est pas moi qui évolue, c'est le PSG. Mais cela ne veut pas dire que je partirai bientôt en vacances avec Al-Khelaïfi, que je vais le serrer dans mes bras ou jouer au tennis avec lui. »
Tebas a une autre cible
De toute façon, Javier Tebas est trop occupé à lutter contre le projet mené par le Real Madrid et son boss Florentino Pérez. « Maintenant, je préfère unir les forces contre la Super Ligue et mes problèmes avec Al-Khelaïfi, je les mets un peu de côté. Tous mes efforts sont concentrés contre la Super Ligue. Mais je continue à avoir la même vision. Les ligues nationales sont en grand danger si on ne change pas le modèle de gouvernance du football européen », a quand même rappelé l’Espagnol.