Vexé par la prolongation de Kylian Mbappé au Paris SG, Javier Tebas a décidé d’attaquer le PSG sur le sol français. Une première réponse est tombée.
Porte-drapeau de la haine contre le PSG très présente en Espagne, surtout depuis la prolongation de contrat de Kylian Mbappé, Javier Tebas se voit en pourfendeur de la liberté et en défenseur des intérêts du football contre les clubs-états. Remonté comme une pendule après avoir vu l’attaquant français snober le Real Madrid en fin de saison dernière, le dirigeant de la Liga espagnole avait annoncé son intention d’attaquer le PSG devant toutes les juridictions possibles, estimant que la concurrence était déloyale avec le soutien du Qatar. Une demande a ainsi été formulée pour annuler le contrat de Mbappé avec le champion de France, devant le tribunal administratif de Paris. Dans le même temps, Javier Tebas demandait également l’annulation de la validation des comptes du PSG devant la DNCG, estimant que le gendarme financier du football français ne contrôlait absolument pas les dépenses du club parisien, mais simplement si le résultat financier était négatif ou positif à la fin de la saison.
Réponse dans un an ?
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Ces premières attaques ont été doublement rejetées par la justice, ce vendredi, annonce l’AFP. Un rejet sur la forme car le caractère urgent de cette demande n’a pas été retenu. Sur le fond, le dossier sera donc jugé beaucoup plus tard. Pas de quoi affoler l’avocat-star choisi par Javier Tebas, Juan Branco. « Nous nous y attendions. C’était un recours technique, ce qui compte, c’est le jugement sur le fond. Nos démarches à l’échelle française se confrontent à de lourdes résistances, elles ne sont qu’une première étape avant de saisir les juridictions européennes, d’ici quelques mois », a fait savoir Juan Branco, qui ne va bien évidemment pas lâcher l’affaire dans ce dossier. Mais le jugement sur le fond pourrait prendre un an, et en attendant le Paris SG ne sera pas inquiété, ni pour le contrat de Mbappé, ni pour la validation de ses comptes par la DNCG. Sur ce dernier point, Branco et Tebas aimeraient que l’instance se penche sérieusement sur les comptes du Paris SG, et notamment les revenus sponsoring liés à l’office de tourisme du Qatar, qui représenteraient surtout selon eux des versements d’argent du Qatar à peine déguisés.