A l’occasion du déplacement du Paris Saint-Germain à Malmö, tous les projecteurs étaient dirigés vers Zlatan Ibrahimovic. Ce qui a éclipsé l’enjeu sportif de cette 5e journée de Ligue des Champions ainsi que ses conséquences.
A Malmö, le Paris Saint-Germain a fait le boulot (0-5). Malheureusement pour les Parisiens, le Real Madrid n’a pas trébuché face au Shakhtar Donetsk (3-4) et a validé la première place du groupe, condamnant le club de la capitale à affronter une grosse écurie dès les huitièmes de finale. Un danger mis au second plan par le retour de Zlatan Ibrahimovic dans sa ville natale, d'où l'agacement de Bruno Roger-Petit.
« Nous voici de nouveau revenus aux pires heures de la « zlatanite ». A rebours finalement de l’opinion qui, elle, a déjà tourné la page Ibra et pense à l’avenir. Cet engouement marketing ne serait pas si grave s’il ne dissimulait les vrais enjeux. Deuxième de sa poule, le PSG va devoir affronter en huitièmes de finale de la Ligue des Champions un premier de poule. (…) Voilà pourquoi le feuilleton PSG réduit à Zlatan agace. Parce qu’il est à mille lieux de la réalité des enjeux », a commenté le journaliste sur son blog Sport24.
Le PSG est-il prêt ?
« Ce qui compte aujourd’hui, ce n’est pas de savoir quels sont les états d’âme de Zlatan jouant à Malmö, mais de savoir si le PSG est éventuellement prêt à encaisser un choc avec un grand d’Europe dès les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, début de ces phases éliminatoires que le héros de Malmö a toujours raté, avec une constance qui force le respect, tout au long de sa carrière, a-t-il rappelé avec ironie. Le vrai problème du PSG, ce n’est pas l’aventure Ibra, mais sa capacité à être à la hauteur de son ambition européenne. Le football a besoin de mythes, c’est entendu. A condition qu’il ne s’agisse pas de mythes trompeurs. »