Surpris à Rodez, le PSG assure n’avoir aucune raison de s’inquiéter, même si les absences ne seront pas toutes compensées à Lorient samedi.
Lourdement défait en Coupe de la Ligue à domicile par Bordeaux il y a un mois (0-3), les Parisiens avaient montré dans la foulée qu’ils savaient désormais réagir en s’imposant devant Nantes, Saint-Etienne et Wolfsburg lors des matchs suivants. Cette série restait comme le meilleur moyen d’éviter la crise, celle qui, après deux saisons de marasmes, est toujours latente à la suite d’un résultat négatif. Après la chute à Rodez (3-1 ap.) mercredi en Coupe de France, les Parisiens seront donc inévitablement attendus au tournant à Lorient ce samedi. « Maintenant, la pression est sur nos épaules. Et je sais très bien que si on perd à Lorient, tout le monde parlera de crise. C'est toujours comme ça à Paris… », regrette Mickaël Landreau. Mais cette fois-ci, les Parisiens n’auront pas toutes leurs armes pour essayer de relancer la machine. Car si l’équipe mise en place par Paul Le Guen présentait quatre nouveaux joueurs par rapport au 11 de départ aligné face à Nancy, ce n’est, sauf pour Giuly, pas par choix que l’entraîneur parisien a fait tourner son effectif. Sans Makelele et Sakho, le secteur défensif s’est montré bien moins serein que ces dernières semaines, et ce bien avant l’égalisation ruthénoise et la prolongation fatale. Enfin, dans l’animation, l’entrée tardive de Giuly conjuguée à l’absence de Sessegnon ont complètement coupé les offensives, le jeu parisien visant à chercher systématiquement Hoarau devenant dès lors particulièrement prévisible.
Autant de défauts qu’il faudra gommer sans plusieurs éléments clés contre Lorient, même si, entre les nombreuses échéances à venir et le parcours parfait en championnat de ces derniers mois, les Parisiens ont engrangé suffisamment de confiance pour se relancer tout seul. « Nous avons de quoi nous reprendre en Coupe de l'UEFA et en Ligue 1. Les joueurs de Rodez ont livré un match exceptionnel. Peut-être le meilleur de leur vie. Nous, on aura d'autres matchs importants », a prévenu Mateja Kezman, de retour dans la prolongation sous le maillot parisien, qu’il a cette fois-ci gardé tout le match sur le dos. Tout comme l’attaquant serbe, Sylvain Armand aimait à rappeler que le PSG version 2008/09 n’a rien à voir avec les précédents. « Cela ne nous traumatisera pas parce que cela n'a rien à voir avec la saison dernière », a assuré le latéral parisien. En effet, la saison dernière, le PSG utilisait la Coupe pour oublier ses déboires en championnat. Cette saison, c’est le contraire, et les Parisiens s’en contentent largement.