Débarqué à Nice dans les dernières heures du mercato pour évoluer en défense centrale en remplacement de Renato Civelli, alors qu’il préfère évoluer en tant que milieu de terrain défensif, Mathieu Bodmer a besoin de calme et de sérénité pour évoluer dans sa carrière. Que ce soit à l’entraînement ou en match, l’ancien Lillois n’aime pas trop avoir les projecteurs et les caméras braqués sur lui. C’est le principal changement entre son club actuel de l’OGC Nice et le Paris Saint-Germain, un club aujourd’hui au top sportivement mais qui est trop médiatisé selon lui.
« Quand j’ai signé à Paris, le club ne savait pas où il allait, il venait de terminer treizième. Et puis les Qataris sont arrivés, le PSG est devenu un club super médiatisé, je ne me reconnaissais plus là-dedans. Les valeurs pour lesquelles j’étais venu à Paris n’étaient plus les mêmes. La première fois où j’ai parlé avec Kombouaré, j’ai senti qu’il avait un projet de jeu et un projet humain. L’arrivée de nouveaux actionnaires, d’un nouveau coach, a changé la donne, le club est devenu hyper médiatique. Je ne dis pas que c’est invivable, mais il y a trop de monde à l’entraînement, beaucoup de caméras, de questions, de sollicitations. Ce n’est pas mon style de vie. J’aime m’entraîner, très professionnellement, et après rentrer chez moi le plus tranquillement du monde. À Paris, j’étais un numéro, on ne va pas se mentir. Si vous jouez tant mieux, sinon, personne ne s’apitoie sur votre sort. C’est la loi des grands clubs. En trois ans, le chemin parcouru a été immense, c’est très bien pour les supporters parisiens, mais pour des joueurs comme moi, on n’est pas à notre place » a fait savoir celui qui a déjà côtoyé Claude Puel à l’OL dans les colonnes de France Football et qui retrouvera les lumières du Parc des Princes dans deux journées de championnat pour le compte de la 13e journée de Ligue 1.