Laurent Blanc a lancé un grand débat, probablement en connaissance de cause, en alignant dimanche soir contre l’Olympique Lyonnais une version du PSG allégée de la totalité de ses joueurs français. Certains observateurs regrettent un peu que le club numéro 1 en France puisse se passer de quelques joueurs du cru, tandis que d’autres évoquent la mondialisation du football. Dans le Parisien, Guy Roux est lui assez étonné que ce choix tactique du coach du Paris Saint-Germain puisse provoquer des remous et il s’explique sans problème.
« Ce n’est pas un événement considérable. 0 Français sur 11 ou 1 ou 2 sur 11, il n’y a pas vraiment de différence. Le PSG n’innove pas en Europe. C’est arrivé en Angleterre, à Chelsea ou Arsenal et seul le public était anglais. Au moins, dimanche au Parc, le public était français, l’entraîneur et le banc de touche (5 Français sur 7 remplaçants). Si on a pris conscience de la mondialisation qui existe dans tous les domaines de la vie courante, on le comprend mieux. Les étrangers en Ligue 1, c’est vieux comme le foot. Avant guerre, il y avait des Tchèques au FC Sète. Pour l’équipe de France, ce n’est pas un problème, car il y a plus d’internationalisables à l’étranger qu’en Ligue 1, donc, finalement, on s’y retrouve… », explique l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre, qui ne voit donc rien à redire à cette première dans l’histoire de la Ligue 1.