Organisé en 4-4-2, le PSG n’a pas confirmé les améliorations aperçues mercredi à Caen. Les Parisiens ont concédé le match nul à Toulouse ce samedi (1-1) et donnent l’opportunité aux équipes de tête de creuser un petit écart.
Pour la première fois de la saison, et peut-être la dernière, Laurent Blanc a décidé de débuter la partie avec deux attaquants en l’absence de Zlatan Ibrahimovic. Un nouveau système en 4-4-2 auquel Sirigu et David Luiz (entre autres) n’ont visiblement pas adhéré puisqu’ils sont venus demander à leur entraîneur de changer ses plans en plein match. La raison ? Les Parisiens étaient nettement dominés au milieu de terrain en première période. Le milieu à cinq du TFC lui permettait d’avoir la possession du ballon et de pousser Paris à la faute dès la 8e minute, lorsque l’ancien Toulousain Serge Aurier adressait une mauvaise passe en retrait à Sirigu, devancé par Wissan Ben Yedder qui, en angle fermé, parvenait à marquer malgré le retour timide de David Luiz (1-0, 8e).
Avantage mérité pour Toulouse, d’autant que le PSG avait beaucoup de mal dans les transmissions. La preuve, le TFC aurait pu doubler la mise à la suite d’un une-deux entre Ninkov et Ben Yedder et la frappe du Serbe repoussée par Sirigu sur Pesic qui ratait l’immanquable… (20e). Heureusement pour le PSG, la pause fraicheur calmait un peu les ardeurs de Toulouse, ce qui profitait à Verratti. Sur un coup franc rapidement joué, l’Italien lançait Bahebeck qui trompait Boucher d’une frappe croisée (1-1, 33e). Un petit coup sur la tête des Toulousains, qui ne réagissaient qu’avec une belle frappe enroulée de Regattin, bien sortie par Sirigu (41e). Vous l’aurez compris, Paris a marqué sur sa seule occasion de la première période.
Et c’était à peine mieux lors du second acte pourtant plus équilibré, et même dominé par les Parisiens dans les dernières minutes. Toulouse ne parvenait presque plus à sortir balle au pied de sa moitié de terrain, mais se procurait pourtant la plus belle occasion de la deuxième période par l’intermédiaire de Pesic. Mais en angle fermé face à Sirigu, l’attaquant serbe de 22 ans choisissait de donner en retrait au lieu de frapper et voyait sa mauvaise passe interceptée (70e). Plus rien à signaler, si ce n’est une légère poussée parisienne avec les entrées de Lucas et de Thiago Motta. Match nul 1-1, pas très rassurant avant le Barça même s’il faut rappeler que Laurent Blanc avait choisi d’aligner une équipe remaniée.