Dominateur pendant les deux tiers de la rencontre, le Paris Saint-Germain a du batailler jusqu’au bout pour conserver son avantage sur Rennes (1-3). Les Parisiens en profitent pour de nouveau mettre la pression sur leurs concurrents directs au classement, qui doivent s'imposer pour suivre le rythme endiablé du PSG.
Une erreur de main de Sirigu et le match basculait totalement, ou presque. C’était à la 67ème minute lorsque Romain Alessandrini frappait un coup franc puissant mais largement à portée du gardien italien, lequel manquait sa parade et permettait à Rennes de revenir à 2-1. Car les Parisiens avaient d’abord maîtrisé les débats, toujours sur un rythme de sénateur en début de match. Une entame sans éclat si l’on excepte le coup franc de Zlatan Ibrahimovic qui traversait le mur rennais pour terminer sa course juste à côté du poteau de Costil (7e). Plus rien jusqu’à la 19ème minute et une action qui aurait dû amener un pénalty en faveur du PSG sur une faute sur Lavezzi. Qu’importe, sur la phase de jeu suivante, Thiago Motta récupérait un ballon dans les pieds d’Alessandrini devant la surface et enroulait sa frappe petit filet opposé (1-0). Rennes tentait bien de s’enhardir en fin de première période, notamment par l’intermédiaire de Kana-Biyik sur corner (43e), en vain.
Et la seconde période démarrait comme la première, à savoir sur un rythme imprimé par l’omniprésent Verratti et Zlatan Ibrahimovic, plus bas qu’à l’accoutumée. L’Italien est d’ailleurs à l’origine du pénalty obtenu par le PSG grâce à une talonnade pour Matuidi taclé irrégulièrement dans la surface par Huntondji. Et si Lavezzi venait juste de manquer un face à face avec Costil, Ibra, lui, convertissait son pénalty (2-0, 52e). Bien malin qui avait prévu que le PSG allait vivre une fin de match stressante tant les Rennais peinaient à s’approcher des buts parisiens jusqu’à cette erreur de Sirigu. Une bourde dont les Bretons ne profitaient pas puisqu’ils ne se procuraient ensuite aucune occasion franche. Pire encore, Edinson Cavani aggravait la marque en contre d’une belle frappe décroisée à l’entrée de la surface (3-1, 91e). Le PSG s’en sort bien, mais il faut bien l’admettre, Rennes ne méritait pas mieux. La réponse de Monaco est attendue ce samedi soir à Guingamp…