Depuis un an, le PSG s’est fait épingler pour avoir tenu un registre illégal de 2.000 noms. Ces personnes « considérées par le PSG comme ayant un comportement non conforme aux valeurs du club », selon le club de la capitale, n’étaient pas autorisées à assister à un match de Paris, que ce soit pour la section football ou handball. L’exclusion de certains de ces supporters avait déjà été jugée illégale par la CNIL, qui n’autorise que le recensement des interdits de stade. Le PSG avait décidé de faire appel devant le conseil d’état de cette décision, et l’institution publique a confirmé la décision de la CNIL, rendant publique ses raisons ce lundi, et obligeant à partir d’aujourd’hui le club de la capitale à ne plus utiliser cette liste pour « choisir ses spectateurs ».
Ces 2000 personnes étaient principalement des anciens abonnés d’Auteuil et de Boulogne qui critiquent la nouvelle politique du club de la capitale envers les supporters, et notamment l’application du Plan Leproux. « Il en résulte que le Paris Saint Germain Football, en l’absence d’une disposition législative spécifique, ne peut être autorisé à mettre en œuvre un traitement de données à caractère personnel relatif à des infractions, condamnations ou mesures de sûreté pour sanctionner de sa propre initiative des infractions pénales supposées, ou pour prévenir la survenance de troubles à l’ordre public », a ainsi délibéré le conseil d’état. Face à Monaco ou Leverkusen la saison dernière, le PSG s’était appuyé sur sa liste secrète, et donc illégale, pour empêcher plusieurs spectateurs d’assister à ces rencontres. Cela ne devrait donc plus être le cas à l'avenir.