Voilà ce qui s’appelle lancer une rencontre. Bon client auprès des médias, Louis Nicollin a trouvé un moyen très rapide de tourner la page après l’échec assez retentissant de sa formation en Ligue des Champions : il s’agit du match à venir dimanche face au PSG. Le club héraultais est bien moins fringuant que la saison passée en championnat, mais cela n’empêche pas son président, tout d’abord prudent, de dire le fon de sa pensée sur la présumée supériorité parisienne et de son individualité la plus reconnue.
« Ils nous ont collés 3-0 la saison dernière à La Mosson. Si on en prend que deux cette année, on sera déjà contents. Ils ne sont pas sûrs d’être champion de France, même si tout le monde les voit tout gagner. Marseille, et Lyon n’ont pas dit leur dernier mot. Bordeaux et Saint-Etienne peuvent se glisser. Il ne faut pas faire 28 caisses du Paris Saint-Germain. Ils ne vont pas écraser la Ligue 1. Ibrahimovic? J’en connais d’autres plus fort. S’il avait joué, je ne m’en serais pas inquiété. La mauvaise nouvelle, c’est que je ne vais pas récupérer son maillot », a glissé, dans les colonnes de But !, un Louis Nicollin visiblement en meilleure forme que sa formation, et qui ne pourra en effet pas compléter sa célèbre collection de maillots en raison de la suspension de Zlatan Ibrahimovic.