Poussé vers la sortie, Marco Verratti a rapporté 45 millions d’euros au Paris Saint-Germain après son transfert à Al-Arabi. De quoi provoquer la colère de Javier Tebas, le patron de la Liga toujours persuadé que le club francilien contourne les règles du fair-play financier.
Encore ouvert, le marché du Qatar permet au Paris Saint-Germain d’éjecter d’autres indésirables. En plus de Julian Draxler, qui s’apprête à rejoindre Al-Ahli pour 20 millions d’euros, Marco Verratti a signé en faveur d’Al-Arabi dans le cadre d’un transfert à 45 millions d’euros. De jolis recettes récoltées pour des joueurs poussés vers la sortie. Alors sans surprise, ces opérations ont attiré l’attention de Javier Tebas.
Voir cette publication sur Instagram
Le président de la Liga reste plus que jamais persuadé que le Paris Saint-Germain et ses dirigeants qataris contournent les règles du fair-play financier.« Le PSG vend Verratti à 40 millions d'euros au Qatar. Ils nous prennent pour des cons ? », a lâché le grand détracteur du club francilien. Au passage, l’Espagnol a également profité de son intervention pour tacler la Ligue 1 et d’autres championnats européens pour leur modèle économique. « On voit deux modèles clairs, a-t-il constaté. Un viable, dans lequel nous sommes avec la Bundesliga, et un autre à pertes avec les championnats anglais, italien et français. »
Tebas cible aussi la Ligue 1
« En Premier League par exemple, on permet aux actionnaires et aux mécènes de mettre de l'argent pour assumer les pertes. En Liga, les clubs ont opté pour un modèle du type allemand et l'UEFA veut aussi ce modèle. Mais on pourrait aussi adopter le modèle avec des pertes illimitées qui seraient acceptées tant que les propriétaires les couvrent. Cela provoquerait la venue de cheikhs arabes et de magnats américains. On a interrogé nos clubs et la plupart d'entre deux ne veulent pas de ce modèle », s’est réjoui Javier Tebas.