Le Paris Saint-Germain connaîtra ce lundi son futur adversaire en Ligue des champions, mais c’est mardi que le club de la capitale vivra un autre moment important de son histoire, puisque c’est ce jour-là que les élus parisiens doivent adopter, ou non, le projet d’accord entre le PSG et la ville pour le Parc des Princes. Sauf énorme renversement de situation, le club de la capitale va se voir confier pendant 30 ans la gestion de son stade et forcément le directeur général du Paris Saint-Germain fourmille d’idées comme il l’a indiqué dans le Parisien.
« Le stade peut ne pas commencer aux grilles, mais bien au-delà : dans les transports en commun, les voies réservées aux cyclistes, les parkings pour ceux qui viennent encore en voiture… Ce quartier a connu et connaît beaucoup de changements : un nouveau stade de rugby a été construit, la piscine Molitor est en travaux et Roland-Garros a un projet d’extension. Il est important de relier entre eux ces différents équipements, tout en mettant un point d’honneur à respecter et à améliorer la vie des riverains (…) En dehors des jours de match, il s’agit de pouvoir maintenir absolument l’avenir du sport scolaire et amateur et les services existants. Les jours de match du PSG, de rugby ou durant Roland-Garros, il s’agirait de faire en sorte que cette zone-là soit plus accueillante et plus fluide. Cela se traduirait notamment par des espaces verts supplémentaires, une fan zone pour les enfants, une colline à l’instar de celle de Wimbledon d’où suivre la rencontre sur un écran géant, des grandes zones, ouvertes et gratuites, à l’image de ce qui se fait au Staples Center de Los Angeles », explique Jean-Claude Blanc, qui rappelle que 75ME seront dépensés pour rénover le Parc des Princes dans l’optique de l’Euro 2016 avec 47.000 places, le projet de passer à 60.000 étant encore à l’étude.