Et dire qu’Arsène Wenger a été sollicité pour devenir l’entraineur du PSG avant que le choix ne se porte sur Carlo Ancelotti… Actuellement manager d’Arsenal, l’une des rares grandes équipes européennes à parvenir à respecter un budget équilibré et faire des bénéfices sans apport extérieur démesuré, le technicien alsacien misait beaucoup sur le fair-play financier pour rééquilibrer la donne en sa faveur, lui qui perd régulièrement ses meilleurs joueurs pour des clubs qui ne regardent pas trop à la dépense. Mais les clubs aux investisseurs aux poches pleines n’ont pas tardé à trouver une première parade, avec des sponsorings gonflés pour renflouer les caisses de leur club. Ainsi, Manchester City a touché 170 ME et de nombreux autres avantages pour renommer son stade en « Etihad Stadium », tandis que le PSG serait sur le point de conclure un accord avec une banque du Qatar pour être sur les maillots parisiens contre la somme de 100 ME par an pendant quatre ans. De quoi rendre fou Arsène Wenger, qui prévoit la fin immédiate du fair-play financier si ces méthodes sont approuvées.
« Si des contrats de sponsoring sont le moyen pour contourner le fair play financier, alors il n’y a pas plus de fair play financier. Cela rendra pire les choses. On se moque du fair play financier. A la base, il était prévu que les niveaux de sponsoring respectent les prix du marché », a expliqué le manager d’Arsenal, dont le club touche la somme presque modique de 10 ME par an pour le naming de son Emirates Stadium.