Nasser Al-Khelaïfi a littéralement pété un plomb après la défaite du PSG face au Real Madrid.
Voyant le match échapper à son équipe, Nasser Al-Khelaïfi a, selon des témoins sur place en tribunes présidentielles, râlé à l’encontre de l’arbitre, notamment sur la fameuse décision d’accorder le premier but à Karim Benzema alors que les joueurs parisiens réclamaient une faute sur Gigi Donnarumma. C’est le point de départ d’une folle fin de soirée, car le président du PSG est descendu dans les couloirs de Santiago Bernabeu en compagnie de Leonardo, pour s’attaquer frontalement à l’arbitre de la rencontre.
La terrible colère de Nasser Al-Khelaïfi
S’en est suivie une énorme tension, avec notamment un Leonardo qui a empêché l’arbitre de fermer la porte de son vestiaire, un Al-Khelaïfi qui a saisi et cassé le drapeau de touche d’un assistant et ensuite une colère tournée vers un employé du Real Madrid qui filmait la scène. Les témoignages divergent sur la façon dont les dirigeants du PSG ont essayé d’empêcher ensuite la personne du club madrilène de filmer et de lui prendre son portable, mais la chaine Movistar+ et sa journaliste Monica Marchante annoncent avoir filmé largement ces incidents. Le Real Madrid a récupéré ces images et les a transmises à l’UEFA, tout en ayant la décence de ne pas les rendre publiques.
Le PSG très important pour l'UEFA
🔴 OFFICIEL !
— Footballogue⭐️⭐️ (@Footballogue) March 10, 2022
L’UEFA annonce ouvrir « un cas disciplinaire contre Nasser al-Khelaïfi et Leonardo et plus généralement contre le club parisien » https://t.co/uWjkCbNPlV
Une façon aussi de dire au PSG qu’il peut très bien diffuser la séquence qui est pour l’instant restée à l’écart des réseaux et du grand public. En attendant, l’instance européenne a ouvert une enquête alors que les membres du Real Madrid se sont dits choqués par l’attitude des dirigeants parisiens, indigne selon eux de hauts responsables d’un grand club de football européen. L’UEFA se trouve donc dans une situation délicate, où elle va certainement devoir sanctionner les dirigeants et peut-être le club parisien pour leur attitude qui ne peut pas être tolérée, sans non plus taper trop fort car Nasser Al-Khelaïfi a une position centrale dans la guerre avec ceux qui veulent relancer la SuperLigue. Et le boss du PSG est aussi le président de l'ECA, principal rempart contre les gros clubs européens qui rêvent de faire tomber l'UEFA. Mais de son côté, L’Equipe n’exclut pas totalement d’éventuelles sanctions sportives contre le PSG, si l’instance européenne devait décider de taper très fort.