Ce dimanche soir, peu avant le match, le boycott de la presse par l’ensemble du club a été annoncé avant, pendant, et après le match face à Nice. Avant et pendant, les joueurs parisiens n’ont en effet pas parlé. Mais après, alors qu’un « silenzio stampa » était attendu, Marquinhos et Thiago Motta sont allés voir les journalistes, tout comme Unai Emery et Nasser Al-Khelaïfi, expliquant qu’il n’y avait aucun problème avec les médias sur le plan sportif, mais que les révélations extra-sportives (Football Leaks, guerre interne ou la célèbre taupe dans les vestiaires) de ces derniers jours avaient provoqué ce ras-le-bol. Néanmoins, sur le plan de la communication, ce boycott finalement pas respecté n’aura pas vraiment marqué les esprits, comme le fait remarquer Bruno Salomon, suiveur du PSG pour France Bleu.
« Le boycott, ça claque ! C’est puissant, ça montre les muscles. Dimanche soir – pour montrer que cette équipe du PSG n’est pas d’une grande sérénité – on nous annoncé que les joueurs boycotteraient la presse. Ambiance… A la fin du match, j’ai pris tout mon temps pour descendre en zone presse puisque pour moi les joueurs n’allaient pas se présenter. Et bien non, deux sont venus : Marquinhos et Thiago Motta. Situation lunaire avec deux joueurs qui expliquent qu’il n’y a pas de souci avec la presse tant que la critique est sportive. Comprenez, certaines informations de Football Leaks et des quotidiens font mal. Ce qui m’inquiète dans tout ça, avec ce boycott qui n’en n’est pas un, c’est qu’il n’y a pas d’unité dans cette équipe. Quitte à faire une bêtise comme le boycott, tout le monde la suit et basta ! Et bien non… la confusion est totale, et cela diffuse des ondes négatives », a confié Bruno Salomon, pour qui cette attitude a visiblement divisé le vestiaire, Marquinhos n’hésitant pas à faire comprendre que les « grands joueurs » n’avaient pas à éviter les micros quand les choses allaient mal…