Il y a un avant et un après Chelsea-PSG. Celui où le club de la capitale pouvait se permettre d’aligner une équipe remaniée pour maîtriser Reims (3-0), puis celui qui a souffert lors de ses deux matchs consécutifs face à l’Olympique Lyonnais. Un PSG beaucoup plus fébrile et moins dangereux sur le plan offensif en raison d’une possession de balle souvent stérile. L’écart entre ce PSG-là et les autres clubs de Ligue 1 semble beaucoup moins grand qu’en début de saison, comme l’a souligné Jean-Michel Larqué.
« On considérait tous que la marge de sécurité du PSG était telle qu’elle lui permettait de dominer de la tête et des épaules ses adversaires, notamment dans l’Hexagone. Mais j’ai le sentiment que l’écart n’est pas aussi important que ça, même si ça peut être une mauvaise période du Paris Saint-Germain, a-t-il déclaré sur RMC. Alors, peut-être que l’absence de Zlatan Ibrahimovic explique en partie ce rétrécissement de l’écart. » Il est vrai que le Suédois permettait souvent au PSG de débloquer la situation.