Malgré un projet ambitieux et un gros recrutement, le Paris Saint-Germain ne parvient pas à atteindre son objectif en Ligue des Champions. Pour Medhi Benatia, la faille ne peut pas venir du président Nasser Al-Khelaïfi.
Dans les mois à venir, il faut s’attendre de grands changements au Paris Saint-Germain. L’élimination dès les huitièmes de finale de la Ligue des Champions a été mal vécue en interne. A tel point que l’organigramme devrait subir quelques modifications. Reste à savoir quels secteurs doivent être retouchés. Une chose est sûre pour Medhi Benatia, c’est que le président Nasser Al-Khelaïfi, lui, n’a absolument rien à se reprocher.
🚨🇲🇦 Medhi Benatia : « si tout le monde travaillait comme Nasser, le PSG serait plus haut »
— Hanif Ben Berkane (@HanifBerkane) March 25, 2022
L’ex international s’est confié sur le Maroc, Ziyech, le PSG, Nasser Al-Khelaïfi, la formation à l’OM ou encore Neymar… À découvrir ⬇️
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« Ce qu'il manque au PSG ? Tout simplement, il faut changer pas mal de choses dans l'organisation, a conseillé l’ancien défenseur central interrogé par Foot Mercato. Je ne suis pas à l'intérieur donc c'est compliqué de parler de ça, mais il y a des soucis. Quand tu perds contre le Barça et le Real dans ces conditions-là... Ce n'est pas normal. Tous les entraîneurs le disent. Ils viennent ici, ils sont mauvais. Ils partent et ils gagnent la Ligue des Champions. Il faut se poser les bonnes questions. »
« Moi, je supporte le PSG car j'aime beaucoup le président Nasser Al-Khelaïfi. Je sais comment il travaille, c'est un passionné et il mérite des résultats, a estimé le Franco-Marocain. Certaines personnes dans le club ne travaillent pas comme il faut. Si tout le monde travaillait comme Nasser, le PSG serait déjà plus haut. » En revanche, Medhi Benatia n'est pas aussi clément avec certains joueurs majeurs de l'effectif.
Des joueurs au-dessus du PSG
« Trop de stars dans le groupe ? Le problème, c'est que parfois, tu prends des joueurs qui pensent être au-dessus du club. Et c'est la fin. J'ai joué à la Juventus et au Bayern Munich, des clubs avec une identité forte. Là-bas, l'institution et le respect de l'institution passent avant tout. Au PSG, il faudrait fixer des règles puis être capable de les appliquer. J'ai jamais vu un club qui gagne quand le joueur fait ce qu'il veut », a prévenu le jeune retraité, qui n’a pas besoin de citer les noms des joueurs accusés.