Le directeur général du PSG l’a confié ce lundi, le club de la capitale vise rapidement à atteindre un budget de 500ME, histoire de rejoindre des équipes telles que le Real Madrid ou Manchester United. Pour cela, le Paris Saint-Germain va devoir rester dans les clous, et si l’UEFA se penche actuellement sur le dossier présenté par la formation de la capitale, Jean-Claude Blanc est relativement confiant, estimant que le montage mis en place par le PSG est respectueux des règles, même s’il est radicalement nouveau.
« Nous avons expliqué à l’UEFA notre stratégie qui est atypique, mais légitime. L’UEFA doit nous donner une première indication en janvier. Nous aurons peut-être à apporter des compléments d’information, mais soyons clairs. L’objectif du « fair-play financier » ne doit pas être de figer les positions, de prolonger les situations existantes ou de faire du football un club fermé. Nous sommes dans l’une des plus grandes villes du monde et nous ne voulons pas avoir plus d’argent que les autres, mais nous pouvons devoir développer un grand club européen en bénéficiant du même niveau de ressources que nos concurrents européens, précise d’abord le DG du PSG, qui en dit un peu plus sur la façon dont l’argumentaire est monté, notamment avec l’énorme contrat signé avec l’organisme en charge d’assurer la promotion du tourisme au Qatar (QTA). Le Qatar a attiré en 2011 2,5 millions de touristes. Dubaï en a attiré 8 millions. L’ambition du Qatar, c’est de progresser et de faire du tourisme une activité économique qui, d’ici à 2030, générerait avec 8 millions de visiteurs plus de 10 milliards de dollars de recettes. Ce pays, qui vit aujourd’hui à 60 % de l’exploitation de ses ressources naturelles, veut diversifier son économie. Il investit 50 milliards dans la construction d’infrastructures de transport, dans des stades, dans un aéroport. Et il s’appuie sur un club comme le PSG pour booster sa notoriété. En s’appuyant sur le Paris Saint-Germain, la destination s’appuie aussi sur l’image de Paris. En 2011, le Qatar était à la 105e place du classement mondial des destinations qui font rêver. Les Emirats arabes unis étaient à la 45e. Gagner une place au classement a un impact direct sur les investissements étrangers. »