Prêt à accélérer son recrutement, le Paris Saint-Germain a clairement défini ses priorités. Le champion de France a notamment un faible pour le milieu du Stade Rennais Désiré Doué dont les qualités font l’unanimité en interne.
Rennes peut se frotter les mains. Compte tenu de la cote de Désiré Doué sur le marché des transferts, le club breton va sans doute conclure l’une, si ce n’est la plus grosse vente de son histoire. Le milieu offensif de 19 ans fait l’objet d’une rude bataille entre le Bayern Munich, qui a dégainé le premier avec une offre à 35 millions d’euros (bonus compris), et le Paris Saint-Germain qui n’a pas non plus obtenu un accord malgré les 45 millions d’euros (bonus compris) proposés. Comme les Bavarois, le club dirigé par Nasser Al-Khelaïfi va revenir à la charge.
🚨🇫🇷 Désiré Doué will make a decision on his future club soon, he's taking his time to consider Bayern and PSG projects.
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) July 19, 2024
Paris Saint-Germain, insisting as all people at the club consider him as ideal signing.
Bayern would be ready to bid again after first proposal rejected. pic.twitter.com/G8jqsz7uar
Les qualités du Rennais font l’unanimité en interne, notamment auprès de l’entraîneur Luis Enrique qui adore utiliser ses joueurs à plusieurs postes. Autant dire que la polyvalence de Désiré Doué serait un atout important pour l’Espagnol au moins aussi emballé que le consultant et ancien joueur Gaël Danic. « Il a des qualités offensives indéniables, a commenté l’ancien Rennais pour le quotidien Le Parisien. Il est très technique que ce soit dans ses prises de balle, ses contrôles orientés, ses dribbles et a une bonne qualité de passe. Il est de ces joueurs qui peuvent changer le cours d’un match ou du moins remettre en selle son équipe, voire les supporters grâce à une action de classe. »
Désiré Doué s'est remis en question
Bien sûr, Désiré Doué n’est pas une révélation. Mais le Bleuet a clairement franchi un cap la saison dernière. « Là où il devait progresser et il commence à le faire, c’est d’éviter de croire qu’il est le seul capable de faire la différence et donc de surjouer dans certains moments. Et lorsqu’il est remplaçant de vouloir trop en faire pour démontrer que le coach a eu tort de le mettre sur le banc, a constaté Gaël Danic. Il a mis du temps mais a réussi à se remettre en question et à se dire qu’il n’était pas encore arrivé à son summum, qu’il pouvait faire mieux, plus et de manière plus durable. » En cas de transfert cet été, un nouveau défi de taille l'attendra après les Jeux Olympiques.