Présent ce vendredi en conférence de presse, Gregory van der Wiel a balayé l’actualité du Paris Saint-Germain, à commencer par le mauvais début de saison lié à l’état d’esprit du groupe. Un problème que Laurent Blanc a promis de régler avec plus de fermeté, même si le Néerlandais ne voit pas encore la différence de gestion.
« Il n’y a pas trop de différences dans notre travail, mais on a une mission, faire mieux en cette seconde partie de saison. Tout le monde le sait dans le groupe, on sait qu’on n’a pas été au top. On est revenu de cette coupure avec un autre esprit. Pourquoi ce déficit? C’est difficile à expliquer. L’état d’esprit est lié aussi aux résultats. Quand les résultats ne sont pas là, il y a des conséquences. Mais entre nous, tout va bien. Il y a de la qualité. Et cela doit se sentir sur le terrain avec des victoires, a expliqué le latéral droit avant d’évoquer l’attentat subi par Charlie Hebdo. J’ai été choqué, comme tout le monde. C’est une tragédie. Je ne sais pas quoi dire. C’est choquant. » Et comme son entraîneur, l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam n’a pas échappé à la question au sujet des retardataires punis Ezequiel Lavezzi et Edinson Cavani.
« Je ne crois pas que l’on doive se laisser affecter, en tant que groupe. C’est leur responsabilité. Et aussi, celle du club. L’état d’esprit ne doit pas être impacté (sic), on se concentre sur des matchs à gagner. Il faut que l’on gagne avec ou sans eux. Moi, je ne suis pas différent avec eux », a expliqué Van Der Wiel également interrogé au sujet du calendrier du PSG, plus lourd que ceux de l’OM et de l’OL, et de la situation de Thiago Mottta.
« Nous avons beaucoup de matchs à jouer, c’est plus difficile pour nous. Nous ne serons pas aussi frais que certains adversaires. On a connu le cas de figure avec Monaco la saison dernière et nous avons été champions. Nous devons nous concentrer sur nous, a-t-il conseillé. Un malaise avec Motta qui veut partir ? Non. On lit des choses sur internet, je ne sais pas ce qui est vrai, je ne l’ai pas entendu de sa bouche. Je ne sais pas. »