Avec les blessures de Gonçalo Ramos et de Marco Asensio, Randal Kolo Muani est propulsé titulaire au PSG. Mais son profil ne fait toujours pas l’unanimité, un an après son transfert pour plus de 80 ME.
Défendu avec force par Didier Deschamps lors de chaque rassemblement international, Randal Kolo Muani a livré un Euro de belle facture avec l’Equipe de France l’été dernier. Dans le marasme offensif des Bleus, l’attaquant du Paris Saint-Germain est sans doute celui qui s’en est le mieux tiré, ou en tout cas le moins mal. En club en revanche, « Kolo » n’a toujours pas trouvé la solution à ses problèmes. Remplaçant en début de saison, l’ancien Nantais est passé derrière Gonçalo Ramos puis Marco Asensio dans la hiérarchie des avant-centres. Mais avec les blessures de l’international portugais et de l’ancienne patte gauche du Real Madrid, Luis Enrique n’a plus beaucoup de choix.
Kolo Muani ou Ramos virés, le PSG a un plan https://t.co/zaNPpV9Yzi
— Foot01.com (@Foot01_com) September 20, 2024
Randal Kolo Muani a ainsi été titulaire contre Reims le week-end dernier en Ligue 1… sans véritablement convaincre. En attendant de voir s’il débutera face à Rennes ce vendredi, les avis continuent de diverger au sujet de l’attaquant parisien de 25 ans. Interrogé par Le Parisien, Vikash Dhorasoo a tendance à penser que Randal Kolo Muani n’est pas un attaquant de classe mondiale et que même si le PSG doit encore lui laisser du temps, l’ex-attaquant de Francfort ne sera jamais le joueur que Luis Enrique aimerait.
Kolo Muani, « pas un attaquant de classe mondiale »
« Il ne se fait pas assez mal. Il ne prend pas assez de risques. Il respecte un peu trop les consignes, quoi. De temps en temps, il faut savoir prendre le risque de déplaire sur certaines consignes pour aller planter un doublé… Aujourd’hui, il n’y arrive pas. Donc, ce n’est pas un attaquant de classe mondiale. En tout cas, il ne le montre pas pour le moment. Mais les qualités, il les a. Je pense qu’il faut lui donner encore un peu de temps » a analysé l’ancien milieu de terrain du PSG et de l’OL. Reste maintenant à voir combien de temps Luis Enrique sera encore patient avec Randal Kolo Muani.
Car même s’il n’a plus aucun avant-centre sous le coude, le coach espagnol est capable d’inventer quelque chose pour se passer de l’ancien Nantais, en positionnant par exemple Doué, Barcola ou Lee en faux numéro neuf, ce qui n’est pas impossible dès vendredi contre Rennes au Parc des Princes à quelques jours de la réception d’Arsenal en Ligue des Champions.