Avec sa passe décisive pour Gameiro au bout d’un contre de 80 mètres, Jérémy Ménez symbolise parfaitement la combativité et la solidarité dont le PSG a fait preuve pour s’imposer à Dijon (1-2). Tout semblait indiquer le partage des points à quelques secondes de la fin du match, mais l’ailier international s’est montré décisif et altruiste pour aider son équipe à s’imposer. Une victoire qui signifie beaucoup pour l’ancien joueur de la Roma, qui estime que le PSG, parfois taxé d’être un simple assemblage d’individualités, est en train de grandir ensemble.
« Paris, ce n’est pas que des individualités. C’est surtout une grosse solidarité. C’est avec ce genre de matchs que des différences se font. Nous avons été longtemps critiqués. On disait que nous ne jouions que par à-coups. Que les gars de devant ne défendaient pas. Là, on prouve de belles choses. Il n’y a qu’ainsi qu’on y arrivera. Mais l’erreur serait de se croire arrivés. Il faut confirmer tout cela contre Caen. Si on y arrive, là, on pourra dire que le PSG a un beau visage. On avance et les points sont plus importants qu’il y a quelques semaines. Mais on sentait que, même à dix, on pouvait gagner ce match. C’est une question d’état d’esprit. Tout le monde se sentait concerné. Et c’est vraiment le plus important. On devient une vraie équipe. Et cela ne pouvait pas se faire en quelques jours. La réussite de Montpellier est née d’un long vécu collectif. C’est ce qui est en train d’arriver à Paris », a expliqué un Jérémy Ménez qui confirme avec son offrande pour Gameiro sa place de deuxième meilleur passeur du championnat derrière Mathieu Valbuena.