A l’approche du choc de dimanche soir, le débat est plus vif que jamais sur le bouleversement opéré dans le football français par l’arrivée des investisseurs qataris au PSG. Même si l’OM est leader du championnat actuellement, le club olympien fait pâle figure sur le plan des finances et de l’effectif par rapport au géant parisien, comme tous les clubs français. Interrogé sur cette énorme différence financière, Vincent Labrune a reconnu qu’elle était incontestable, mais que c’était le droit du PSG de s’armer pour défier les meilleurs clubs européens, eux aussi dans une autre sphère.
« A l’échelle de la Ligue 1, l’OM n’est pas pauvre. Nous avons le troisième budget même s’il est en baisse de 30 %, et la troisième masse salariale. Nous n’avons simplement les moyens du PSG qui sont hors normes, y compris à l’échelle européenne. Cela ne fausse pas les règles au niveau des cinq ou six grands clubs européens. Ils ont le droit de jouer dans la même cour que le Real, Barça ou Chelsea, qui eux aussi mettent beaucoup d’argent. Après, c’est certain que le PSG créé un déséquilibre en France. Il faut s’adapter », a expliqué au Journal du Dimanche le président de l’OM, qui de son côté multiplie les décisions de restriction financière pour combler le déficit de son club chaque année.