Qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain peut recommencer à rêver. L’entraîneur parisien Luis Enrique sent son équipe capable de rivaliser avec les tout meilleurs. Alors que Jérôme Rothen voit encore de nombreux concurrents mieux armés.
Le Paris Saint-Germain ne change pas de discours. Après la victoire sur le terrain de la Real Sociedad (1-2), synonyme de qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, le club de la capitale refuse de se mettre la pression en évoquant son objectif de remporter la compétition. Il n’empêche que Luis Enrique s’est légèrement emballé en annonçant son équipe prête à rivaliser avec les tout meilleurs. Audacieuse, sa déclaration a fait bondir Jérôme Rothen.
🗣️💬 "Il faut relativiser sur la qualité de l'adversaire. Quand j'entends Luis Enrique dire, 'on est capable de battre tout le monde', excuse-moi, mais tu as battu le 7e de Liga"
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) March 6, 2024
🛑 @RothenJerome ne veut pas s'emballer après la qualification en quarts de finale du PSG. pic.twitter.com/DWMMlIcxXn
« Là où il faut relativiser, c'est sur la qualité de l'adversaire, a calmé le consultant de RMC. Entendre Luis Enrique dire "on est capable de battre tout le monde"... Excuse-moi, tu as battu le septième de Liga, une équipe moribonde depuis un bon bout de temps, surtout à domicile : aucune victoire sur les sept derniers matchs contre des équipes du ventre mou ou en fin de classement. On l'a vu au match aller, quand le PSG passe complètement à côté de sa première période, ils sont incapables d'être décisifs dans les derniers mètres parce qu'ils manquent de talent. »
Rothen lucide sur le niveau du PSG
« Le PSG n'est pas devenu la meilleure équipe d'Europe, il y a encore plein d'équipes au-dessus pour moi. Les huitièmes ne sont pas finis mais je peux citer le Real Madrid, Manchester City, l'Inter Milan et le Bayern Munich. Individuellement et collectivement c'est bien au-dessus. Sur la phase de groupes, tu n'a pas réussi à battre Newcastle sur les deux matchs, tu as perdu une fois sur deux contre le Milan AC et tu t'es fait bouger par Dortmund », a rappelé l’ancien Parisien, loin d'être euphorique.