Dès le deuxième match de la saison à Rennes, Salvatore Sirigu avait donné le ton. Avec son grand gabarit et ses reflexes parfois impressionnants sur sa ligne, l’Italien allait rapporter des points au PSG. Avec une régularité impressionnante, le portier transalpi a continué sur cette lancée pour être, à la mi-saison, peut-être le joueur le plus efficace du club de la capitale. Une recrue à prix mini mais au rendement exceptionnel comme il l’a prouvé une fois de plus à Saint-Etienne, où il a mis en échec les attaquants stéphanois à plusieurs reprises. Dans un poste toujours très délicat de gardien du PSG, Sirigu se voulait pourtant particulièrement modeste, même s’il demeurait tout de même fier de son début de saison.
« Cela fait plaisir d’être champion d’automne, d’autant plus quand ça intervient après une victoire à l’extérieur. Je suis vraiment content. Je me suis bien intégré. C’était facile car c’est un bon groupe. J’ai cherché à apprendre la langue et les coutumes françaises. Il est vraiment très agréable de bien jouer pour aider l’équipe à gagner. Parfois, on juge un gardien bon quand il fait beaucoup d’arrêts. Mais le plus difficile, c’était à Toulouse, à Sochaux, où il fallait rester concentré 90 minutes sans avoir forcément un ballon », a rappelé le troisième gardien de la sélection italienne, qui a définitivement relégué Nicolas Douchez, recruté comme le numéro un au début de saison, au rang de doublure.