Arrivé en janvier, Lucas Beraldo n'en finit plus d'étonner au PSG. Le défenseur brésilien progresse match après match, s'adaptant très vite à la France et à l'Europe. Le secret de son calme et de sa décontraction a été dévoilé.
Et si un Brésilien de 20 ans totalement inconnu en Europe s'avère être la bonne pioche du PSG dans son objectif de gagner la Ligue des champions ? Après la déception Milan Skriniar, le club parisien a du recruter un nouveau défenseur central en janvier. Luis Campos est allé dénicher Lucas Beraldo au Sao Paulo FC. Un inconnu, mis de suite dans le grand bain par Luis Enrique. Après des débuts difficiles comme latéral, Beraldo montre tout son talent dans l'axe de la défense. Au PSG, il est devenu incontournable au point d'enchaîner les titularisations et les matchs de 90 minutes. Cela l'amène déjà en Seleçao pour le mois de mars.
Le sourire du Joker pour affronter les grands matchs
Une progression fulgurante pour Beraldo alors qu'il n'a découvert la Ligue 1 et le football européen que depuis deux mois seulement. C'est d'autant plus fort que la pression au PSG est loin d'être anodine, surtout pour une recrue aussi jeune. Si Beraldo a pu bénéficier du soutien de Marquinhos et des joueurs sud-américains du vestiaire parisien, le secret de son acclimatation express est ailleurs. Beraldo puise sa sérénité dans son sourire, aperçu pour son entrée sur le terrain en Ligue des champions il y a peu. Un sourire semblable au « Joker », l'ennemi juré de Batman.
First goal in France for Lucas Beraldo! ⚽🇧🇷 pic.twitter.com/rM6RE7kEyZ
— Ligue 1 English (@Ligue1_ENG) March 13, 2024
« Au Brésil, on dit qu’il a la « joker face ». Pendant les hymnes, que ce soit la musique de la Ligue des champions ou l’hymne brésilien, c’est une manière pour lui de laisser le stress de côté, la tension et se concentrer sur son travail sur le terrain. Donc ça peut paraître fou mais il regarde en l’air et sourit comme le Joker dans Batman. C’est unique, vous ne voyez aucun joueur faire ça. Il a voulu se renforcer pour ne pas être affecté par le jeu », a révélé le journaliste brésilien Eduardo Deconto à RMC Sport. Une force mentale non négligeable pour un PSG souvent déficient dans le domaine et notamment dans les matchs qui comptent en Ligue des champions.