Face à Auxerre (1-2), les lacunes défensives et le manque d’unité a fait payer le prix cher au PSG, coupé dans ses ambitions de Ligue des Champions.
Comme face à Rennes, le PSG n’a pas trouvé la force de confirmer un bon résultat, et a surtout manqué une belle occasion de mettre la pression sur Lyon pour la troisième place. Une aubaine qui ne se représentera peut-être plus jusqu’à la fin de la saison. Pour autant, Paul Le Guen a trouvé deux circonstances atténuantes à son équipe : l’absence de Hoarau et l’ambiance particulièrement difficile à gérer depuis l’annonce du changement d’entraineur.
« Il ne faut pas gâcher ce qu'on a fait jusqu'à présent, et on a ce sentiment. On fait des erreurs énormes en fin de mi-temps, il y a aussi des raisons à ce qu'il se passe aujourd'hui. Il manque Hoarau, l'équipe est moins compacte, ça se sent, il faut retrouver ça pour les deux derniers matches. Je trouve que nous avons trop de dispersion. Compte tenu de ce qu'il se passe, c'est dur de garder la même unité, c'est assez logique à comprendre. Mais moi je ne suis pas découragé, j'ai envie de me battre. On a eu du mal à faire l'unité, c'est ce que je ressens. Une saison réussie de toutes façons ? Non, non, sûrement pas, il reste deux matches. Je sais situer la valeur de l'effectif et de l'équipe, je regarde un peu devant, mais plus derrière », a rappelé Paul Le Guen, qui est pourtant plutôt tranquille de côté-là tant ni Toulouse et ni Lille ne semblent déterminer à revenir ensemble sur le PSG.
