On dit souvent que la force des grandes équipes, c’est de savoir s’imposer y compris lorsque ce n’est pas la grande forme. Le Paris Saint-Germain, certes face à Valenciennes, en a peut-être fait l’illustration mercredi soir au stade du Hainaut. Visiblement fatigués malgré un léger turn-over de Laurent Blanc, les Parisiens sont apparus plus fébriles que d’habitude et surtout moins inspirés offensivement. Le club de la capitale ne doit son succès qu’à un énième éclair de Zlatan Ibrahimovic qui a offert un nouveau but à Edinson Cavani. Le PSG peut également remercier la maladresse des Valenciennois devant le but. Un succès un brin chanceux pour certains, acquis à l’expérience pour d’autres comme Pierre Ménès.
« Le seul mérite du PSG à Valenciennes est d'avoir gagné le match, a réagi le consultant de Canal+. Ça m'a fait penser à Manchester United en Premier League : souvent, tu ne vois rien ou pas grand-chose en terme de jeu, mais à la fin les Mancuniens finissent toujours par gagner 1-0 face aux petites équipes. Après le repos, si Verratti n'avait pas sauvé sur sa ligne une tête de Rose et si Le Tallec n'avait pas inexplicablement raté le ballon seul à 5 mètres face au but vide, Paris aurait pu perdre un voire trois points. On va dire que le PSG a récupéré face à VA les points perdus lorsqu'il n'a pas été en réussite, contre Ajaccio ou même face à Monaco. Mais au niveau du jeu, on n'a rien vu et l'équipe a fini avec quatre milieux défensifs. C'est vrai aussi que Paris vient d'enchaîner un match de Ligue des Champions suivi d'un choc au Parc, et va enquiller Toulouse samedi puis Benfica à nouveau en Ligue des Champions mercredi. Il n'en reste pas moins que ce genre de prestations n'incite guère à un optimisme béat…» Autre point commun entre le PSG et Manchester United : l'hégémonie de ces deux champions en titre est sérieusement remise en cause cette saison.