Annoncé dans le viseur du Paris Saint-Germain cet été, Victor Osimhen a finalement atterri en prêt à Galatasaray. Naples a dû revoir ses exigences à la baisse. Et pourrait même conclure le transfert de l’attaquant nigérian pour un prix nettement inférieur au montant initialement réclamé.
Finalement, Luis Enrique n’avait peut-être pas tort. L’entraîneur du Paris Saint-Germain constate que son équipe fonctionne bien avec un faux numéro 9 comme Marco Asensio ou Kang-in Lee. Son plan l’avait incité à refuser l’arrivée d’un avant-centre comme Victor Osimhen cet été. De toute façon, ses dirigeants semblaient loin d’un accord avec Naples dont le président Aurelio De Laurentiis se montrait particulièrement gourmand.
Voir cette publication sur Instagram
Le dirigeant réclamait 130 millions d’euros pour le transfert de son buteur, soit le montant de sa clause libératoire. Le Paris Saint-Germain n’a évidemment pas envisagé de s’aligner, pas plus que Chelsea et la formation saoudienne à l’affût. Victor Osimhen, traité comme un indésirable à Naples, a donc fini par atterrir en prêt à Galatasaray, avant un possible transfert en janvier prochain. En effet, le média Football Insider révèle des discussions entre Chelsea et le Napoli. En profitant d’une clause pour interrompre son prêt en Turquie, les Blues pourraient recruter l’ancien Lillois pour seulement 48 millions d’euros.
Chelsea a-t-il vraiment besoin d'Osimhen ?
On est très loin de la somme ahurissante demandée au Paris Saint-Germain. La rumeur reste néanmoins à prendre avec précaution. Chelsea, que l’on sait sous la menace du fair-play financier en Angleterre, a déjà du mal à offrir du temps de jeu au Français Christopher Nkunku, en concurrence avec Nicolas Jackson en pointe. « Je vais être honnête avec lui et avec tous les autres, confiait le manager londonien Enzo Maresca vendredi. Je leur ai dit dès le premier jour qu'on ne pouvait pas jouer avec sept ou huit joueurs offensifs, sinon il n'y aura pas d'équilibre défensif. » Ça ne s’arrangerait sûrement pas avec Victor Osimhen.