Déterminé à augmenter sa capacité d’accueil et ses recettes, le Paris Saint-Germain se heurte au refus de la mairie pour la vente du Parc des Princes. Le club francilien envisage donc de racheter le Stade de France, sans pour autant abandonner son enceinte privilégiée par les supporters.
La situation ressemble à un casse-tête pour le Paris Saint-Germain. Afin d’augmenter ses recettes et rivaliser avec les cadors européens dans ce domaine, le champion de France en titre souhaite agrandir la capacité d’accueil du Parc des Princes, mais seulement à condition de le racheter. Le problème, c’est qu’après une offre jugée ridicule, la mairie de Paris ne souhaite plus vendre son stade. De quoi vexer le président Nasser Al-Khelaïfi qui a mis un terme aux discussions, et qui a déposé un dossier pour acquérir le Stade de France.
Acheter le Stade de France tout en gardant le Parc des Princes : l'idée a germé dans l'esprit des dirigeants du PSG. Elle semble toutefois rester dans les cartons. https://t.co/kPfBlE8k0z pic.twitter.com/HlHhDBmGXZ
— L'ÉQUIPE (@lequipe) April 29, 2023
Bien sûr, il pourrait s’agir d’un simple coup de bluff pour obliger la mairie à revoir sa position. D’autant que les supporters parisiens tiennent à rester au Parc des Princes. C’est sans doute la raison pour laquelle la direction francilienne a envisagé les deux solutions. En effet, son ancien directeur général Jean-Claude Blanc, qui a rejoint Ineos en décembre dernier, avait proposé l’idée de racheter le Stade de France sans mettre un terme à la concession du Parc des Princes.
Un projet abandonné ?
Ainsi, l’actuel leader de Ligue 1, dont le contrat avec la mairie n’expire qu’en 2044, pourrait évoluer dans les deux enceintes et bénéficier d’une plus grande capacité en fonction des affiches. Cette alternative pourrait donc satisfaire toutes les parties concernées. Sauf que le Paris Saint-Germain, qui n’a pas démenti l’idée, assure à L’Equipe que le projet n’a pas vraiment été étudié sur le plan financier. Cette double installation impliquerait des coûts élevés pour l’entretien et le fonctionnement de deux stades. Une contrainte non négligeable qui a peut-être définitivement refroidi le club.