Pendant le Classique dimanche dernier, des supporters du Paris Saint-Germain ont repris des chants homophobes. Certains s’étonnent que l’arbitre n’ait pas arrêté le match, et réclament de lourdes sanctions contre le club francilien.
Sans parler des insultes lancées pendant les célébrations, des supporters du Paris Saint-Germain ont surtout dérapé avec des chants homophobes pendant le Classique remporté dimanche dernier (4-0). De quoi provoquer de vives réactions, à commencer par celle de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra qui aurait aimé que l’arbitre arrête la partie. De son côté, le consultant Denis Charvet n’est pas contre cette solution. Mais le chroniqueur de RMC réclame surtout un huis clos pour le Parc des Princes.
Très choqué par les insupportables chants homophobes entendus au Parc des Princes lors du #PSGOM
— Olivier Klein (@OlivierKlein93) September 25, 2023
Avec la #DILCRAH, je vais saisir le club @PSG_inside et la ligue @LFPfr afin que des sanctions soient prises.
Nous étudierons aussi les possibilités de saisir la justice ! pic.twitter.com/fHoejuMLW1
« Moi ce qui m'interpelle, c'est qu'il n'y a aucune solution proposée par l'Etat, a réagi l’observateur dans Les Grandes Gueules du Sport. Ce n'est pas à nous de proposer des solutions. C'est quand même honteux qu'aujourd'hui, après ce qui se passe... Moi j'étais au Parc des Princes. Je vous assure, j'avais honte pour mon club, j'avais honte de ce qu'il se passait. Je ne suis pas contre les Marseillais, mais je trouve que tu ne vas pas dans un stade pour déverser du fiel. C'était très long et c'était très gênant. Je le dis franchement, ça m'a foutu en rage ! »
Quelle sanction pour le PSG ?
« Donc évidemment qu'il faut arrêter le match. Mais arrêter un match ce n'est pas la solution, a ajouté Denis Charvet. Le huis clos, je suis entièrement d'accord. Je pense que c'est peut-être la meilleure solution. Tu n'enlèves pas de point, parce que la compétition serait biaisée par tes supporters. Par contre, avec un huis clos, tu continues à jouer même chez toi, mais ce n'est pas la même chose sans public. » Sous la pression du gouvernement, la commission de discipline risque de sévir.